RÉGULER LA THYROÏDE : SOLUTIONS NUTRITIONNELLES NATURELLES 

Comment soutenir cette glande très discrète gère la bonne coordination de nombreux organes de notre corps ?

La glande thyroïde, dépendante de l'hypophyse, régule le niveau global d’activité et de dépense en énergie de l’organisme. Elle influence le poids et la masse musculaire, stimule le système nerveux, régule le taux de cholestérol, la glycémie, la température corporelle, le rythme cardiaque et le transit intestinal. Une baisse de la production d’hormones thyroïdiennes est fréquente chez les femmes après 40 ans. Elle peut entraîner des symptômes tels que la fatigue, la prise de poids, la frilosité, la chute de cheveux…

Beaucoup de questions se posent sur la thyroïdes et son bon fonctionnement.

Quels sont les symptômes d'une thyroïde hyperactive?

L'hyperthyroïdie est une affection qui se caractérise par une production excessive d'hormones thyroïdiennes. Les symptômes de l'hyperthyroïdie peuvent varier d'une personne à l'autre, mais ils peuvent inclure toutes ou certaines des ces manifestations:

- Nervosité, anxiété et irritabilité,

- Sautes d'humeur,

- Difficulté à dormir,

- Fatigue persistante et faiblesse,

- Sensibilité à la chaleur,

- Gonflement du cou dû à une hypertrophie de la glande thyroïde (goitre),

- Palpitations cardiaques, douleurs dans la poitrine, pouls rapide et parfois irrégulier,

- Diarrhée et nausées,

- Troubles du sommeil,

- Perte de poids malgré un appétit normal ou augmenté,

- Tremblements fins au niveau des mains,

- Règles irrégulières voire absentes chez les femmes,

- Diminution de la force musculaire, et parfois du volume musculaire,

- Saillie anormale des yeux à l'extérieur des orbites (exophtalmie), associée à une rétraction des paupières donnant un regard fixe (cas de maladie de Basedow).

Comment savoir si j'ai une carence en iode et quelles analyses faire?

Les signes envisagés dans la question précédente peuvent être les premiers signes.

Pour savoir si vous avez une carence en iode, il est recommandé de consulter un professionnel de santé pour faire une prise de sang et mesurer le taux des hormones thyroïdiennes. Une échographie peut aussi donner une indication sur la qualité et la présence de nodules sur la thyroïde. Le diagnostic d'une carence en iode est basé sur les analyses de sang qui indiquent soit des taux bas d'hormones thyroïdiennes, soit des taux élevés d'hormone de stimulation de la thyroïde (TSH), ou sur la présence d'un goitre chez les adultes depuis longtemps en carence. La consommation de produits marins et d’algues entre autres est souvent une action complémentaire à mener dès que possible et à intégrer dans ses habitudes alimentaires.

Est-ce que le stress affecte la thyroïde?

Le stress peut en effet affecter la thyroïde. Le stress chronique peut ralentir le métabolisme de votre corps, ce qui peut entraîner une diminution des niveaux d'hormones thyroïdiennes T3 et T4, la thyroïde est alors un frein ou un accélérateur du corps qui compense les variations énergétiques et émotionnelles. De plus, le stress peut également aggraver les symptômes des troubles de la thyroïde, tels que l'hyperthyroïdie et l'hypothyroïdie. Dans l’autre sens un dérèglement thyroïdien peut induire un comportement très nerveux et irritable ou une agitation émotionnelle forte, y compris nocturne.

La thyroïde : une glande essentielle de la fonctionnement hormonale

La thyroïde a une forme qui rappelle celle du papillon dont les deux ailes (lobe droit et gauche) sont reliées par un mince corps central (le lobe pyramidal).

Située à la base du cou, devant la trachée entre la pomme d'Adam et le haut de la cage thoracique, la thyroïde mesure 4 cm en largeur, 6 en hauteur, 2 en épaisseur et pèse entre 15 grammes.

La thyroïde est constituée à environ 98% de vésicules formées d'une couche de cellules entourant une cavité qui renferme une substance jaunâtre, le colloïde, constitué pour l'essentiel par la thyroglobuline (TG), une molécule énorme au sein de laquelle les hormones thyroïdiennes sont fabriquées.

Le reste est constitué de cellules réparties entre les vésicules.

Thyroïde : 

- Anatomie : La thyroïde est une glande endocrine en forme de papillon située à la base du cou, en avant de la trachée. Elle est composée de deux lobes, un de chaque côté de la trachée, reliés par un isthme.

- Rôle : La principale fonction de la thyroïde est de produire, stocker et libérer des hormones thyroïdiennes, notamment la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3). Ces hormones jouent un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement. Elles sont importantes pour le fonctionnement normal de pratiquement tous les organes et tissus du corps. La thyroïde est également responsable de la régulation de la température corporelle, de la fréquence cardiaque et de la fonction digestive.

Parathyroïdes :

- Anatomie : Les glandes parathyroïdes sont généralement au nombre de quatre et sont situées à l'arrière de la thyroïde. Elles sont de petites glandes endocrines, chacune de la taille d'un grain de riz.

- Rôle : Les glandes parathyroïdes sont responsables de la régulation des niveaux de calcium dans le sang. Elles produisent une hormone appelée parathormone (PTH) en réponse aux niveaux de calcium sanguin. La PTH augmente la concentration de calcium dans le sang en stimulant la libération de calcium des os, en augmentant l'absorption de calcium par les reins et en favorisant la conversion de la vitamine D en une forme active qui facilite l'absorption du calcium dans l'intestin. Le maintien d'un équilibre approprié du calcium est crucial pour de nombreuses fonctions corporelles, y compris la fonction musculaire, la transmission nerveuse et la coagulation sanguine.

En résumé, la thyroïde régule le métabolisme en produisant des hormones thyroïdiennes, tandis que les glandes parathyroïdes sont responsables de la régulation des niveaux de calcium dans le sang. Les deux systèmes sont essentiels au fonctionnement normal de l'organisme et à la régulation de nombreux processus physiologiques.

Le fonctionnement de la thyroïde est étroitement régulé par l'hypothalamus et l'hypophyse, qui sont situés dans le cerveau.

Le processus de régulation de la thyroïde implique les étapes suivantes :

- L'hypothalamus détecte les niveaux d'hormones thyroïdiennes (T3 et T4) dans le sang. Lorsque ces niveaux sont bas, l'hypothalamus libère de la thyrotropine (TRH).

- La thyrotropine (TRH) est une hormone produite par l'hypothalamus. Elle stimule l'hypophyse pour produire une autre hormone appelée hormone thyréostimulante (TSH).

- L'hormone thyréostimulante (TSH) est libérée par l'hypophyse et agit sur la thyroïde. Elle stimule la thyroïde à produire et à libérer des hormones thyroïdiennes T3 et T4 dans la circulation sanguine.

- Les hormones thyroïdiennes T3 et T4 sont produites par la thyroïde et sont responsables de la régulation du métabolisme dans tout le corps.

Ainsi, bien que la thyroïde soit un organe autonome, son activité est régulée par un système de rétroaction négative entre l'hypothalamus, l'hypophyse et la thyroïde. Cette régulation garantit que la thyroïde produit les bonnes quantités d'hormones thyroïdiennes pour maintenir l'équilibre métabolique dans le corps.

La thyroïde sécrète deux types d'hormones: la triiodothyronine (indiquée dans les analyses sous le nom de  (T3) et la thyroxine (T4) qui circulent dans le sang, vont se fixer sur presque tous les organes et cellules du corps à qui elles transmettent des “messages”.

Une thyroïde qui fonctionne normalement contient environ 10 grs d’iode, qui vient en partie de l'alimentation (de 150 à 200 µg par jour). Il est transformé en iodure quand il entre dans la glande thyroïde, puis se fixe sur une protéine, la thyroglobuline en quantité plus ou moins importante.

La thyroïde et les glandes parathyroïdes sont des structures anatomiques situées dans la même région du cou et ont des rôles distincts dans le corps. Voici une vue d'ensemble de leur anatomie et de leurs rôles respectifs :

Voici comment la radioactivité peut affecter la thyroïde :

Depuis l'explosion de la centrale nucléaire en 1986 à Tchernobyl en Russie, la vague de thyroïdie étant passée, les pollutions environnementales et perturbateurs endocriniens ont pris le relais avec un nombre de personnes souffrant de problèmes de thyroïde qui explose de cinq fois plus depuis 1986, épidémie galopante qui touche une population de plus en plus jeune.

La radioactivité et les catastrophes nucléaires peuvent avoir des incidences graves sur la thyroïde en raison de l'accumulation d'iode radioactif. L'iode est un élément essentiel à la production des hormones thyroïdiennes, et la thyroïde a la capacité d'absorber aussi bien l'iode stable que l'iode radioactif de l'environnement. Cela signifie que la thyroïde peut être particulièrement vulnérable aux effets de la radioactivité lorsqu'il y a exposition à des isotopes radioactifs de l'iode.

Absorption d'iode radioactif : En cas de catastrophe nucléaire ou d'exposition à des isotopes radioactifs de l'iode, la thyroïde peut absorber de grandes quantités d'iode radioactif. Cela peut endommager les cellules thyroïdiennes et augmenter le risque de développer des problèmes thyroïdiens.

Risque d'hyperthyroïdie : L'exposition à des niveaux élevés d'iode radioactif peut provoquer une inflammation aiguë de la thyroïde, entraînant une libération soudaine et importante d'hormones thyroïdiennes dans la circulation sanguine. Cela peut provoquer une hyperthyroïdie temporaire.

Risque de cancer de la thyroïde : L'exposition prolongée à l'iode radioactif augmente le risque de développer un cancer de la thyroïde, en particulier chez les enfants. Le cancer de la thyroïde radio-induit est l'une des principales préoccupations liées à l'exposition à la radioactivité.

Pour minimiser ces risques, des mesures de protection sont généralement prises en cas d'accidents nucléaires, notamment la distribution d'iode stable non radioactif (iode non radioactif) pour saturer la thyroïde et empêcher l'absorption d'iode radioactif. Cette mesure est essentielle pour protéger la santé thyroïdienne de la population exposée.

La thyroïde peut dysfonctionner pour de multiples raisons. Hyperthyroïdie, maladie de Basedow et thyroïdite d’Hashimoto, plus fréquent chez la femme que les hommes, peuvent révéler une transmission héréditaire ou d’un dérèglement de l’immunité, et aussi un manque diode.

Heureusement, il y a toujours des solutions !

Le rôle stratégique des hormones thyroïdiennes

Les hormones thyroïdiennes agissent sur tous les organes dès le début de la vie, au stade foetal; elles contribuent à la construction du cerveau et du système nerveux.

Elles interviennent dans beaucoup de nos fonctions:

• Elles stimulent l’oxydation de la graisse brune, forme sous laquelle l’énergie est facilement disponible (elle brûle énormément de calories au lieu de les stocker).

• Chez l’enfant et l’adolescent, elles agissent en synergie avec l’hormone de croissance (GH), elles sont essentielles à la croissance des organes, à la maturation de leurs fonctions et aux connexions entre neurones.

• Elles sont indispensables au métabolisme du cholestérol, des lipides, des glucides et des protides.

• Lorsque la demande énergétique augmente, elles augmentent les fréquences cardiaque et respiratoire et favorisent un meilleur apport en oxygène et une meilleure épuration du gaz carbonique.

• Elles agissent sur la régulation de la digestion, de la température corporelle, de la régénération des tissus sanguins et osseux et de la stabilité du poids.

• Elles sont impliquées dans le métabolisme du fer : c’est pourquoi il existe une anémie en cas d'hyperthyroïdie. (Blog sur l’anémie et l’aplasie sur Hyperbio.com)

• Elle augmente la filtration rénale.

• Sans elles, la possibilité de grossesse est réduite.

En conséquence, elles augmentent les dépenses énergétiques indispensables au fonctionnement et la régénération de l'organisme, soit le métabolisme de base.

La fatigue surrénale est peut être la cause la plus fréquente d'un ralentissement de la thyroïde et souvent ignorée.

Quand la thyroïde est perturbée, le fonctionnement des organes s'en ressent très vite.

Une régulation complexe

Comme toutes les glandes endocrines, l'hypophyse, l' hypothalamus et les ovaires, la thyroïde est sous le contrôle cérébral selon un système en boucle, le rétrocontrôle hormonal.

Si la concentration d’hormones thyroïdiennes dans le sang est trop basse (hypothyroïdie), la concentration de TSH dans le sang augmente. Si la concentration d’hormones thyroïdiennes dans le sang est trop élevée (hyperthyroïdie) la concentration de TSH dans le sang diminue.

La thyréostimuline ou TSH (thyroid-stimulating hormone) est une hormone sécrétée par l'hypophyse pour stimuler la thyroïde pour qu'elle sécrète les hormones  indispensables à de nombreuses fonctions de l'organisme. Son contrôle permet de dépister ou surveiller des anomalies thyroïdiennes.

L'hyperthyroïdie est un dérèglement de la glande thyroïde dans lequel celle-ci produit un excès d'hormones thyroïdiennes. L’hyperthyroïdie se caractérise généralement par une perte de poids inexpliquée, l’irritabilité, la tachycardie, anxiété ou fatigue chronique et on retrouve parfois un goitre et une exophtalmie (yeux exorbités). Elle se traduit par une accélération de la majorité des fonctions de l'organisme : accélération du rythme cardiaque et du transit digestif .

Les taux sanguin de T3 et T4 sont très élevés et celui de la TSH s'effondre pour apaiser la situation. L'échographie peut déceler la présence de nodules. La cause la plus fréquente est un dysfonctionnement immunitaire qui révèle une maladie de Basedow.

L'hypothyroïdie c'est lorsque la thyroïde produit trop peu d'hormones. Le manque d'hormones thyroïdiennes entraîne de nombreux signes comme de la fatigue, une apathie, une frilosité, une prise de poids, un ralentissement du rythme cardiaque, de la constipation, des troubles de la mémoire, etc… Les taux sanguins  de T3 et T4 sont trop bas, celui de la TSH est élevé. L’hypophyse réagit au manque d'hormones et essaye de stimuler la glande. L'échographie peut également révéler des nodules (petites grosseurs indolores et asymptomatiques) ou un goitre diffus (la thyroïde est gonflée de façon homogène). 

Ses causes sont multiples :

Parfois des auto-anticorps agressent la glande thyroïde de Hashimoto. C’est la plus fréquente des hypothyroïdies auto-immunes. 

Ce peut être la conséquence d’une glande qui vieillit (après 60 ans) ou d'un apport en iode insuffisant et peut aussi relever une transmission héréditaire.

Le dosage de TSH (thyroid-stimulating hormone) est le test le plus utile pour établir un diagnostic. Le dosage de la TSH sera élevé en cas d'hypothyroïdie et abaissé dans l'hyperthyroïdie. Le dosage des hormones T3, T4 s'avère également utile pour connaître la sévérité de l'atteinte.

Les traitements de la thyroïde dépendent du type de trouble thyroïdien et de sa gravité. Voici une liste des principaux traitements utilisés pour les troubles de la thyroïde :

1. Hormonothérapie thyroïdienne en cas d’Hypothyroïdie : 

Les patients atteints d'hypothyroïdie, qui se caractérise par une production insuffisante d'hormones thyroïdiennes, sont généralement traités avec une hormonothérapie thyroïdienne substitutive, comme la lévothyroxine (T4 synthétique). Le traitement vise à restaurer les niveaux normaux d'hormones thyroïdiennes.

2. Médicaments antithyroïdiens en cas Hyperthyroïdie : 

Pour les patients souffrant d'hyperthyroïdie, qui est caractérisée par une production excessive d'hormones thyroïdiennes, des médicaments antithyroïdiens tels que le méthimazole ou le propylthiouracile (PTU) sont souvent utilisés pour réduire la production d'hormones thyroïdiennes.

3. Irradiation à l'iode radioactif (RAI) en cas d’hyperthyroïdie :

L'irradiation à l'iode radioactif (RAI) est une option de traitement pour l'hyperthyroïdie, en particulier en cas de maladie de Basedow ou de nodules thyroïdiens autonomes. Cette procédure détruit une partie de la thyroïde pour réduire la production d'hormones thyroïdiennes.

4. Chirurgie thyroïdienne en cas de cancers de la thyroïde :

En cas de tumeurs à la glande thyroïde ou de nodules thyroïdiens suspects, une intervention chirurgicale appelée thyroïdectomie peut être nécessaire pour enlever tout ou partie de la thyroïde.

5. Surveillance médicale régulière de nodules thyroïdiens bénins : 

Les nodules thyroïdiens bénins (ou froids) qui ne présentent pas de symptômes importants peuvent être surveillés régulièrement par un médecin ou faire l’objet de ponctions.

6. Traitement des troubles auto-immuns :

   - Maladies auto-immunes thyroïdiennes : Les troubles auto-immunes tels que la maladie de Basedow ou la thyroïdite de Hashimoto sont généralement gérés avec des médicaments antithyroïdiens, des hormones thyroïdiennes substitutives ou d'autres médicaments pour contrôler les symptômes et la réponse immunitaire.

7. Les traitements naturels complémentaires pour préserver la thyroïde :

   - Compléments en vitamines et de minéraux d'origine naturelle : Dans certains cas, des compléments alimentaires contenant des vitamines et des minéraux, comme l'iode ou le sélénium, peuvent être recommandés pour soutenir la santé thyroïdienne, en particulier en cas de carences.

Certaines plantes adaptogènes peuvent aussi notoirement aider comme les algues et même l’ashwagandha ou le ginseng qui est une plante originaire d’Inde et d’Asie, utilisée depuis des siècles pour leurs propriétés adaptogènes. Les plantes adaptogènes peuvent aider à réguler la production d’hormones thyroïdiennes et à réduire les symptômes de l’hypothyroïdie.

Le traitement spécifique dépendra du diagnostic précis établi par un professionnel de la santé. Il est essentiel de consulter un médecin ou un endocrinologue pour obtenir un diagnostic approprié et déterminer le plan de traitement le plus adapté à votre situation.

L'apport des médecines naturelles ou allopathiques

Après le diabète sucré, l'hypothyroïdie est le dérèglement hormonal le plus fréquent. En ajoutant les autres dérèglements de la thyroïde (hyperthyroïdie, maladie d'Hashimoto, de Basedow, etc.), avec des traitements lourds : traitement hormonal substitutif à vie, irradiation de la thyroïde, ablation... 

Le traitement officiel de l'hypothyroïdie est la prescription d’une T4 de synthèse.  Trois millions de patients aujourd'hui au moins en dépendent.

Pour réaliser cela, on règle le dosage de la thyroxine à 100% des besoins probables de l’individu, avec pour effet que la thyroïde diminue rapidement met en veilleuse le système de régulation de la production de la T4 par la thyroïde ou cesse complètement toute activité. Mais ce réglage n’est pas facile selon les tempéraments avec souvent excès de prescriptions et dépendance à vie.

Une approche qui n'est pas sans inconvénient car il se produit couramment des effets secondaires fréquents  par surdosage fréquents : 

Agitation, amaigrissement, augmentations des glandes mammaires, coups de chaud ou coups de froid sans raisons, crampes d’estomac ou douleurs abdominales, diarrhées, flatulences, douleurs et fatigue musculaire, hypersudation (mains moites, transpiration), intolérance aux températures élevées, mange en quantité excessive avec perte de poids, maux de tête, nervosité ou irritabilité, ostéoporose, perte de cheveux, tachycardie, tremblements, troubles de l'humeur (irritabilité), troubles du cycle menstruel, troubles du sommeil.

Faute de ne plus être stimulée, la thyroïde peut devenir totalement et définitivement incapable de produire de la T4 et quand elle n'est pas "stabilisée” et que les symptômes deviennent très handicapants, il est généralement proposé son irradiation ou son ablation.

Avec l'avancée en âge  un problème de thyroïde est souvent banal. Quand les marqueurs n'indiquent qu'un léger dérèglement, ce n'est qu'un signe parmi d'autres de vieillissement et de plus grande fragilité. Un phénomène qui n'est pas automatiquement irréversible.

Il existe des solutions naturelles qui  permettront peut-être d'éviter d'en passer par uniquement l’allopathie

Le bon fonctionnement de la thyroïde exige des apports satisfaisants multiples : fer, iode, sélénium, zinc, vitamines B2, B6, B12, D3.

• Une alimentation variée et équilibrée doit fournir un apport d’iode suffisant. En revanche, les régimes visant à supprimer certaines familles d'aliments augmentent le risque de manque d'iode.

• Certains compléments associent les algues à la L-Tyrosine et à des minéraux (zinc, magnésium…), cofacteurs de la production des hormones thyroïdiennes en cas de déficit en iode.

• Le cassis est indiqué lorsque la thyroïde fatigue à cause d’un excès de stress.

• L'avoine permet de stimuler la thyroïde grâce à sa richesse en acides aminés et en minéraux. Elle apporte aussi un peu d’iode.

• L'huile essentielle d'épinette noire la plus souvent utilisée en cas d’hypothyroïdie, stimule les glandes surrénales et pour stabiliser les hormones.

• Des algues comme le fucus, du poisson, des fruits de mer, 2 à 3 fois par semaine, et 4 œufs dans la semaine pour augmenter ses apports en iode.

• Le sérum de Quinton hypertonique qui est de l’eau de mer puisée à 30m de fond dans des zones très turbides et qui est purifiée. Le sérum de Quinton se consomme avec du jus de citron,

• La chair de moules aux Orles verts de nouvelle Zélande,

• La chair d'huîtres comme le POP ou le Physiotone,

• Les omégas 3 présents dans les poissons gras,

• Le fer afin de faciliter la production de la tyrosine à partir de la phénylalanine,

• L’iode(150 mg/j) et L-tyrosine afin de soutenir la production de T1 et T2, les précurseurs de la T4 et  de la T3.

• Le sélénium est indispensable à la transformation de la T4 en T3.

• Le zinc également indispensable à la transformation de la T4 en T3.De plus, le zinc est essentiel pour que la T3 exerce pleinement sa fonction.

• Vitamine D3 sans laquelle la T3 ne peut pénétrer dans les cellules.

• Il existe plusieurs formules de compléments alimentaires qui réunissent ces différents éléments en y associant des extraits de plantes : Makandi, guggul, ashwagandha.

En France, la surveillance de routine repose souvent simplement sur un dosage de la TSH, mais il est intéressant, et souvent nécessaire pour détecter les problèmes de thyroïde, de faire mesurer également d’autres indicateurs hormonaux (T3 et T3 reverses, T3 et T4 libres, anticorps, etc. ) pour mettre au jour et appréhender au plus près les déséquilibres. Une autre mesure, souvent sous-estimée, est l'augmentation rapide du cholestérol sans raison apparente.

Hypothyroïdie : vérifier la solution préventive la plus simple

Des symptômes comme une frilosité, une fatigue et une prise de poids ou si la thyroïde augmente en volume alors que votre fonction thyroïdienne (TSH) est normale, il suffit de vérifier qu'il n'y a pas  de carence en iode.

Le déficit en iode est confirmé par un test sanguin ou urinaire. En cas de test positif, une solution est possible : Prendre de l'iode ou  manger des algues. Si on ne souhaite pas manger des algues à chaque repas on peut également choisir un complément alimentaire chez Hyperbio, les algues brunes ”Laminaria japonica“ bio, qui apportent un taux d'iode organique intéressant tout en régulant, grâce à d'autres composants le métabolisme thyroïdien et le système nerveux. En plus elles favorisent la chélation des métaux lourds. Laminaria contient des alginates qui sont des composés polysaccharides ayant la capacité de se lier dans l'intestin grêle aux métaux lourds et aux substances radioactives. Les alginates ne pouvant être digérés, ils sont éliminés par l'organisme et entraînent les molécules toxiques avec eux, sans qu'elles puissent être absorbées.

En conclusion, comment éviter les déséquilibres de la thyroïde ?

Les solutions naturelles pour prévenir l'Hyperthyroïdie et l'Hypothyroïdie sont peu nombreuses et complexes donc la prise de molécules chimiques est souvent la solution de facilité. Cependant, chaque cas est différent et les succès de ceux qui ont trouvé le bon arbitrage témoignent de la faisabilité de retrouver un équilibre naturellement avec ou sans être assujetti à un traitement chimique transitoire ou à vie (lévothyrox, néo-mercazone, basdène, propylex, thyrozol, …), selon les recommandations de votre endocrinologue.

Prenez soin de votre thyroïde en consommant des produits marins et riche en iode. 

Sans iode, nous ne fabriquons pas d'hormones thyroïdiennes. La solution des gélules est la plus sûre (en termes de quantité et de qualité) en vérifiant le pourcentage d’iode compris entre 0.1 et 0.3%, pas plus ni moins ainsi que les fameux polysaccharides (5% au moins). 

Évidemment, si les marqueurs signalent une aggravation au bout de quelques semaines, vite consulter ou revenir à l'hormone de synthèse. On ne plaisante pas avec la thyroïde.

Mais  avant de se voir prescrire les hormones de synthèse à vie, ça vaut peut-être la peine d'essayer autre chose de plus naturel.  

Hyperbio vous conseil en santé naturelle, propose des nutriments et plantes médicinales adaptés, pensés et dont les actifs ont été judicieusement combinés pour répondre aux difficultés et problèmes liés à la thyroïde.

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PROTECTION SANTÉ NATURELLE :

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De plus, un Ingénieur en Biologie Naturo-conseil référent d'Hyperbio peut vous conseiller avec des conseils personnalisés/sur-mesure. Consultez-nous maintenant ! 

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